Une 3e place à saveur d’une première position!
Je n’ai pas l’habitude d’écrire à la première personne. Par contre, l’expérience que j’ai vécue en fin de semaine avec mon équipe doit vous êtres contés de ma plus sincère main d’écriture.
Cette fin de semaine a débuté très tôt dans la nuit de jeudi. 4h00 du matin nous arrivions à l’université, dans nos locaux du baja pour mettre la touche finale à notre départ. S’étant donné rendez-vous à cette heure, il était certains qu’il fallait s’attendre à ce que notre bon ami Philippe (PON) arrive en retard. Ce qui devait arriver arriva. Les bagages de Philippe embarqué, nous nous dirigeons enfin vers Québec où les organisateurs de l’épreuve du nord nous attendent pour 8h00 AM. La route se fait très bien et nous arrivons finalement à Québec, se retrouvant dans le stationnement du PEPS de l’Université Laval où toutes les équipes installent peu à peu leur stand de course.
La première journée est alors lancée. Au programme, les épreuves dynamiques, qui inclut l’épreuve d’accélération, l’épreuve de manœuvrabilité ainsi que l’épreuve de suspension/traction. Notre équipe décide de débuter par l’épreuve d’accélération qui se fait sur une piste droite d’une centaine de mètres. On ne comptait pas sur cette épreuve pour marquer des points sachant qu’il est plutôt difficile d’avoir de la traction. Par la suite, voyant que la piste de traction/suspension est comment dire, TERRIBLE, les gars décident de laisser cette épreuve pour la fin et d’y aller pour la manœuvrabilité. Pour vous donner une petite idée, l’épreuve de manœuvrabilité consiste à suivre un tracé qui est tout juste un peu plus large que la largeur de notre baja dans un temps des plus rapides. Notre pilote, Francky nous sors une performance hors du commun et on croit en nos chances pour un podium dans cette discipline. Finalement, la dernière épreuve et non la moindre, suspension/traction. Cette épreuve-là a causé bien des maux de tête à plusieurs équipes, je t’en signe un papier! Je t’assure aussi que notre pilote de feu, a encore fait des miracles. Le gaz au fond, on réussit à vaincre le plus gros obstacle du parcours et faire un temps qui, selon nous, est digne d’un podium encore une fois. Malheureusement, ce super temps nous coûte un bris sur le baja. Nous nous empressons vers les puits pour essayer de réparer le tout. Commençant à se faire tard, on n’arrive pas à réparer la pièce en question. On décide de ranger notre baja et de se diriger au souper où nous pourrions peut-être trouver une équipe qui aurait l’équipement nécessaire pour nous aider. On rencontre alors les gars de l’Alérion de l’Université Laval lors du souper. Ils nous indiquent qu’ils ont l’équipement qu’il nous faut et on se dirige alors immédiatement avec eux dans leur atelier. Notre pièce étant tordue et déchirée, il fallait absolument la chauffer pour la déplier ainsi que souder la fissure. Miraculeusement, la pièce reprend forme et redevient utilisable pour la course du lendemain. C’est une belle démonstration qui montre à quel point L’Épreuve du Nord est une compétition où les participants se respectent énormément dans la compétition. La pression retombé, on peut maintenant aller festoyer avec les autres équipes. On vous laisse deviner la fin de la soirée!
Le réveille du samedi est plutôt dur pour certains. On est encore chaud de la veille – on a tous prit des bons coups de soleil au visage fait toi pas d’alusion – , ont est déterminé à aller remplacer la pièce brisée de la veille. L’équipe se réinstalle dans les puits et nous commençons la réparation. Comme prévu, la pièce en question fit exactement où elle doit aller et nous permettra de courser. Les préparations allant à bon train, j’en profite pour allumer le barbecue et faire des bons hot-dogs pour toute l’équipe. L’heure du dîner terminée, il est temps d’aller se placer sur la grille de départ. Les organisateurs appellent chacun des baja dans l’ordre respectif pour former la grille. On apprend qu’on part 19e. Plus ou moins satisfait, on est convaincu qu’on est capable de faire une belle course. Le temps d’aligner tous les bajas, le départ est lancé. Quelques petits accrochages mais rien de majeur. Notre baja, le numéro 15, réussi plusieurs dépassements et remonte la pente tranquillement. Le format de la course est assez intense. Les véhicules coursent pendant 2h et doivent effectuer le plus de tours possible. Notre objectif : rouler à un bon rythme sans nécessairement pousser notre baja au maximum pour pouvoir atteindre la fin sans aucun bris. La course se passe extrêmement bien, plusieurs baja qui optent pour une stratégie beaucoup plus agressive, tombent au combat. Les puits sont remplis d’équipes qui se démêlent à essayer de réparer leur engin. Après 1h de course, on décide de faire rentrer Francky aux puits question de vérifier le niveau d’essence ainsi que la condition en général du baja. Heureusement, tout est beau, notre pièce réparé la veille tien bon et on en profite pour faire le plein de carburant. On est repartii pour la deuxième moitié de course. Encore là, tout se déroule comme prévu. Les gars vont vérifier le classement et on nous indique à l’écran qu’on est au 4e rang derrière Laval et ÉTS 2. Heureux du résultat, on va festoyer avec notre pilote qui a fait sans aucun doute une prestation sans faute. Le temps de ranger notre air de travail, les organisateurs appellent les équipes à se présenter devant le podium où le classement final sera annoncé. Au moment de l’annonce du 3e rang sur le podium, la présidente de l’événement annonce UQAR –RIMOUSKI! On se regarde tous un après l’autre, ayant de la misère à comprendre ce qu’il se passait. Et oui, pour une deuxième année de suite, le nordic wolf décrochait une 3e position à l’Épreuve du Nord.
C’est à ce moment que j’ai réalisé plusieurs choses. J’ai réalisé à quel point ont est chanceux de pouvoir fréquenter des universités de petites régions. L’implication sociale est à la base extrêmement valorisante dans n’importe quelle institution. Par contre, réussir à prouver qu’une université comme celle de l’Université du Québec à Rimouski peut se démarquer dans une telle compétition nous couvre d’un sentiment incroyable. L’accomplissement d’un tel défi est la plus belle chose que le cheminement universitaire puisse nous amener. Les études peuvent parfois nous pousser à baisser les bras mais, les projets parascolaires comme celui-ci qui valorise notre savoir-faire et nos connaissances nous gardent sur le bon chemin. C’est parfois difficile de jumeler étude et ce type de projet mais, je reste convaincu que c’est la meilleure décision que j’ai faits dans mon parcours.
J’aimerais finalement remercier, au nom de l’équipe, nos professeurs qui nous supportent dans tous nos projets. Sans eux ont n’aurait pas la chance de faire de tel projet. Sans oublier nos commanditaires qui nous donnent non seulement le courage, mais aussi une partie des fonds pour construire notre nouveau baja. Encore une fois merci. On commence à être vieux pas mal mais vous mettez de la joie dans nos cœurs de petits gars qui mettent leur passion en commun pour vivre des expériences inoubliables. Mon équipe et moi vous réservons un super baja pour la saison 2017 et on vous donnes un suivie de la fabrication de notre véhicule!
Simon Amiot, membre de l’équipe Nordic Wolf Baja SAE